Le système Poséidon qui
sera installé à la piscine de Huy est composé de 8 capteurs subaquatiques et 16
capteurs aériens afin de détecter les nageurs en difficulté au-dessus et en
dessous de la surface de l’eau et d’alerter le personnel de surveillance dès le
début d’une possible noyade.
Ce sera la 22ème
piscine équipée d’un système Poséidon en Belgique.
Le projet de rénovation
et d’extension de la piscine de Huy, d’un montant total de 12 millions d’Euros,
bénéficie d’une subvention régionale Infrasports de 4,6 millions d’Euros dans
le cadre du plan piscine porté par la Région wallonne. L’installation d’un
système de détection des noyades répondant à toutes les exigences de la norme
EN ISO 20380 permet de bénéficier de subsides de la part d’Infrasports.
Le parc aquatique
Nordlandsbadet deBodø a été le
premier site norvégien à installer, dès 2007, un système de vision par
ordinateur pour la détection des noyades dans l’ensemble de ses bassins et
notamment un bassin à vagues et une fosse à plongeons. Le nouveau bassin
de 25 mètres qui devrait ouvrir au public en 2023 sera également équipé
du système de détection de noyades Poséidon : 16 détecteurs seront
installés sur la charpente afin de permettre une surveillance aérienne
optimale.
Crédit illustrations : Terje Grønmo
arkitekter Oslo
Le bassin de 50 mètres de la piscine de Marignac va être équipé d’un système de détection des noyades Poséidon. La piscine de Marignac ouverte au public depuis 1969 est classée monument historique. Elle accueille un large public, des familles aux sportifs chevronnés. Le bassin extérieur chauffé est ouvert toute l’année.
Paris 2024 : la piscine olympique intercommunale de Taverny certifiée «
centre de préparation des jeux olympiques » sera équipée du système de
détection des noyades Poséidon.
Cet ouvrage conçu par le cabinet d’architecture Jacques Rougerie et
Associés comprendra un bassin de 50m modulable, un bassin de 25 m avec un fond
mobile et une fosse de plongeon-plongée de 5 m de profondeur.
En référence à la diversité des bassins, Poséidon installera des capteurs
aériens et subaquatiques et déploiera une solution logicielle d’intelligence
artificielle hybride (système expert + apprentissage machine ).
Au-delà de la période olympique, cette nouvelle piscine intercommunale permettra la mise en place d’une vraie politique en faveur du sport et du « savoir-nager ».
Poséidon, un
système d’intelligence artificielle qui détecte les noyades, est opérationnel
depuis vendredi 12 novembre 2021 à l’Hélios, la plus grande piscine de
Charleroi.
Chaque année, la
piscine de 50 mètres comptabilise 175.000 entrées individuelles. Parmi elles,
de nombreux élèves provenant des établissements scolaires de la Ville de
Charleroi et sa périphérie.
» Ce
système est une sécurité supplémentaire pour les milliers de nageurs qui
fréquentent chaque semaine la piscine, explique Bernard Thiry, le responsable
de la piscine. En période scolaire, il y a jusqu’à 500 nageurs en même temps.
Ce système vient donc en complément de la surveillance des maîtres-nageurs. Pas
question que la machine ne remplace cette surveillance humaine. C’est un outil
supplémentaire à leur service. «
« C’est un plus,
pour nous,confirme Logan Brun, maître-nageur de l’Hélios.Notre travail de surveillance ne changera pas, par
contre, le système va nous permettre de réagir beaucoup plus vite grâce à cette
localisation précise. Autre avantage avec cette alerte sonore, tous les nageurs
présents dans la piscine sont aussi prévenus et peuvent intervenir s’ils sont
proches de la victime. Ils comprennent aussi ce qui se passe, ce qui n’est pas
toujours le cas, sans ce dispositif. «
Parmi les
communes éligibles au plan piscines de la région Wallonne, Charleroi, mais
aussi Andenne, Biesme, Cuesmes, Comines, Couvin, Florennes, Marche en Famenne,
Mouscron et Sambreville ont bénéficié de subsides pour installer un système
Poséidon. Cette liste non exhaustive devrait être complétée prochainement et la
dynamique mise en place en Wallonie a probablement contribué à influencer les
communes de Schaerbeek (région Bruxelles capitale) et de Wevelgem (région
Flamande) qui nous ont également fait confiance.
Bruxelles avait ouvert la voie, en équipant, dès 2005, ses 6 bassins.
« Ce système est toujours plus perfectionné au fil des années » note
Jean-François Hérin, directeur de la Régie sportive communale autonome
marchoise.
« Il ne va pas remplacer les sauveteurs, mais s’il détecte un corps
inerte, au bout de 10 secondes, une alarme se déclenche grâce à des capteurs
placés dans le bassin. Des caméras aériennes permettront par ailleurs d’avoir
une vision globale du bassin. »
Un tel dispositif
a évidemment un coût. « Il s’agit d’un budget de 100 000€ », précise
Jean-François Hérin. « On bénéficie de 75% de subsides de la part
d’Infrasports. Les 25 000€ restants sont à charge de la RESCAM. »
Mais ne dit-on pas que la sécurité n’a pas de prix ?